Histoire

En 1050, Braczo est mentionné. Brachum apparaît en 1127, puis Bracheum et Brachium (1185), formes latinisées. En 1224, c’est Brach qui est mentionné, ensuite Brache en 1569. La Brache, bras de l’Avre qui passe au bas du village semble être à l’origine du toponyme.

Des cercueils en pierre datant, suppose-t-on de l’époque gallo-romaine, ont été découverts lors des travaux concernant la voie ferrée, ainsi que de petites substructions de constructions gallo-romaines. Au Moyen Âge, le fief de Braches a d’abord appartenu à la famille de Gaucourt puis à celle d’Ailly. Filescamps, d’origine distincte, a relevé d’une famille de Filescamps puis de celle d’Ainval. Le mariage de François d’Ainval, en 1683, avec l’héritière du second fief a réuni les deux territoires. En 1775, un violent incendie ravage le village qui ne comptera ensuite plus qu’une douzaine de foyers. Le village se voit doté d’une gare sur la ligne d’Ormoy-Villers à Boves lors de la mise en service de la section d’Estrées-Saint-Denis à Longueau en 1883. Cette gare est désormais fermée.

Le village s’est retrouvé dans la zone des combats de la Première Guerre mondiale, notamment de la bataille de la Marne (1918) pendant laquelle, le 8 août 1918, une nouvelle offensive alliée, entre Morlancourt et Braches, inflige un revers sans précédent à l’armée allemande : c’est le “jour de deuil de l’armée allemande”, selon l’expression de Ludendorff.

Le village et le château de Filescamp sont détruits à l’issue de la guerre. La commune a été décorée de la Croix de guerre 1914-1918 le 30 octobre 1920. Le village est également décoré de la Croix de guerre 1939-1945, avec étoile de bronze, après la Seconde Guerre mondiale.